CQFD - Logements optimisés : coûts, qualité, fiabilité, délais

Lotissement de Tresses

Ce lotissement de 20 maisons individuelles en rez-de-chaussée de type 3 et type 4 est parfaitement adapté à des produits industrialisés (modul-blocs) associés une mise en oeuvre mécanisée. Le dossier de présentation de l’opération illustre l’implantation des logements et les gains de productivité que l’on peut tirer en implantant correctement, soit une mini-grue, soit une grue de grande dimension.

Cette deuxième solution est préférable dès lors que l’on met en oeuvre des blocs baies. Le gain global sur la durée du chantier est de un mois, soit environ 30 % du temps sur le lot béton cellulaire + menuiserie.

La durée globale du chantier s’établit à neuf mois dans la configuration indiquée ci-dessus. Elle est de 10 mois si l’on conserve une maçonnerie Thermopierre standard et des menuiseries traditionnelles.

Au niveau des coûts de réalisation (hors VRD généraux, installations de chantier, frais des conditions d’accessibilité, honoraires divers et comptes prorata), l’approche économique a été faite sur un appartement type 3, ce qui ne correspond pas à la configuration la plus favorable. Le coût de construction est plus élevé que sur le lotissement "Hameau de la Pinède" dans la mesure où l’effet du niveau supplémentaire ne peut pas s’appliquer (augmentation de la surface au sol surface habitable égale).

Sur le plan réglementaire, l’étude été confiée :

  • au bureau d’étude Gamba Acoustique afin de vérifier la conformité des solutions constructives proposées la réglementation acoustique, d’une part ;
  • au bureau d’études Pouget-Consultants afin de vérifier la conformité aux réglementations RT2000, RT 2005 et au-delà, d’autre part.

Construire pour durer nécessite, outre la qualité des matériaux et de leur mise en oeuvre, d’intégrer l’évolution des réglementations, et notamment la réglementation thermique

Conformité à la réglementation acoustique

La conformité à l’isolement aux bruits extérieurs ne constitue pas un problème particulier avec une épaisseur de béton cellulaire de 30cm. Le lotissement n’étant pas implanté à proximité d’une voie à grande circulation, le niveau d’isolement aux bruits de route à respecter est de 38 dB(A). Le niveau d’affaiblissement Rroute obtenu avec un mur de 30cm en densité 400 kg/m3 est de 44 dB(A). Il ne constitue pas un frein à l’obtention du niveau d’isolement requis.

En matière de bruit intérieur, les résidences d'habitation sont soumises à l’arrêté du 30 juin 1999 relatif aux caractéristiques acoustiques des bâtiments d'habitation. Cet arrêté impose un isolement aux bruits aériens DnTA supérieur à 53 dB entre pièces principales et un DnTA supérieur à 50 dB pour les salles de bains et cuisinee vis-à-vis des autres locaux. De plus le niveau de bruit de chocs L nTw doit être inférieur à 58 dB dans les pièces principales.

Dans le cadre du projet de lotissement de Tresses, les séparatifs entre logements doivent répondre aux exigences précisées ci-dessus. Le système constructif proposé est le suivant :

  • façade béton cellulaire de 300 mm d'épaisseur minimum et de densité 400 kg/m3 ;
  • s éparatif béton cellulaire de 200 mm d'épaisseur et de densité 550 kg/m3 doublé de chaque coté par un complexe composé de :
    • vide d'air de 10 mm ;
    • laine minérale de 50 mm ;
    • une plaque de plâtre BA 13 vissée sur des ossatures de 48 mm. Ces ossatures sont désolidarisées de la paroi qu'elles doublent. Elles sont fixées uniquement sur la périphérie du doublage ;
  • cloison intérieure : cloison alvéolaire de type ppan de 50 mm d'épaisseur (2 plaques de plâtre BA 10 collées de part et d'autre d'une résille de carton). Ces cloisons ne touchent pas la structure en béton cellulaire et percutent les doublages verticaux et horizontaux ;
  • plancher béton de 150 mm d'épaisseur minimum et de densité 2300 kg/m3. Le revêtement de sol devra être souple (de type moquette ou PVC) de manière à réduire les niveaux de bruit de choc pour être conforme à la réglementation ;
  • plafond plaque de plâtre BA 13 suspendue aux fermettes avec un plenum de 240 mm garni de laine de verre d'épaisseur 240 mm. Le séparatif montera jusqu'en sous-face de la toiture et son doublage jusqu'en sous face des fermettes. Les plafonds (BA 13 + laine) percuteront ainsi les doublages du séparatif. Ceci a pour but de rendre négligeable la transmission par cette voie.
cqfd  
cqfd  
imprimer imprimer la page | Contact CQFD | © 2006-2010 PUCA |