CQFD - Logements optimisés : coûts, qualité, fiabilité, délais

La construction des modules donne la liberté et la possibilité d'une création, traditionnelle ou contemporaine, de grande qualité architecturale. La variété ds choix de toits, balcons, entrées et fenêtres permet de belles réalisations. La composition des modules, leur positionnement les uns par rapport aux autres, le choix des façades et des couleurs permet des solutions adaptées aux régions et aux paysages.

Les modules sont accessibles aux handicapés.

La qualité et le confort des maisons en bois sont mal connus en France. Trop de mauvaises conceptions et exécutions leur ont donné une mauvaise image. Pourtant, le bois est un matériau utilisé depuis des siècles, dans les villes et dans les campagnes.

L'ossature bois est la technique la plus utilisée, aujourd'hui, dans le monde. Aux USA, il se construit chaque année plus d'un million de maisons individuelles à ossature bois. Aux USA, Canada ou Scandinavie, plus de 90 % des maisons individuelles et des petits collectifs (jusqu'à 4 étages) sont réalisés en ossature bois. Ce chiffre est de l'ordre de 58 % au Japon et de 25 % en Allemagne.

En France, avec un peu moins de 10 000 logements réalisés en bois, chaque année, le développement de la construction bois est réel, notamment dans l'individuel.

Les maisons en bois garantissent une excellente régulation thermique et hygrométrique qui protège l'intérieur d'une humidité excessive, été comme hiver. Ses qualités incontestables d'isolation acoustique et thermique permettent d'augmenter le confort tout en réduisant la facture énergétique : en Suède ou au Canada, malgré les hivers longs et rigoureux, les familles consomment moitié moins d'énergie qu'en France pour se chauffer. Enfin, offrant une exceptionnelle résistance au feu et protégée par des traitements adaptés, la maison bois est une garantie de solidité, de sécurité, de pérennité et ne demande qu'un entretien courant.

Contrairement à une idée répandue, le bois offre une excellente résistance au feu, en raison de sa mauvaise conductivité thermique, de sa teneur en eau et de la croûte carbonisée qui se forme, créant rapidement une couche isolante qui freine, voire arrête, la combustion. En outre, lors d'un incendie, une structure en bois perd moins rapidement sa capacité portante qu'une structure en acier ou en béton armé. Le bois transmet 10 fois moins vite la chaleur que le béton et 250 moins vite que l'acier. Qui plus est, le bois ne dégage pas de gaz nocifs en brûlant.

En Suisse, la police du feu autorise l'utilisation du bois dans les parois coupe-feu ! Quant aux assureurs, ils n'ont jamais enregistré d'augmentation du taux des sinistres incendie pour les maisons individuelles en bois et n'exigent aucune surprime d'assurance.

Pour la fabrication, le bois exige 6 fois moins d'énergie que le béton, 24 fois moins que l'acier.

Construire en bois, c'est lutter contre l'effet de serre. Une tonne de bois représente 1,4 tonne de gaz carbonique - CO2 - absorbé par les arbres. Or ce sont les arbres jeunes, en pleine croissance, qui consomment le plus de carbone et rejettent le plus de d'oxygène. Ainsi, quand on prélève en forêt les arbres arrivés à maturité et qu'on met en oeuvre ce bois dans des constructions pérennes, on accroît doublement l'efficacité du piège à CO2 créé par la photosynthèse.

C'est d'ailleurs pourquoi, suivant les engagements de la France dans le protocole de Kyoto, l'État et les professionnels du bois se sont fixés pour objectif 25 % d'augmentation du volume de bois utilisé dans la construction d'ici 2010.

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