UN PROCESSUS D’INTEGRATION DE TOUTES LES COMPETENCES
Les constructions de Joachim Eble sont des modèles de technologie dans le domaine de la filière sèche et permettent une bonne planification entre les différents acteurs de la construction.
CYCLES |
Les matières |
Modes constructifs |
Les finitions |
CONTRÔLES |
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Le projet de construction est abordé à la fois horizontalement et verticalement à toutes les phases de construction.
Transversalité |
Démarche qualité |
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LIBERTE DE CONCEPTION
Grâce à son principe, le bois massif tourillonné permet tous les styles d’architecture, tous les plans et formes de construction. Les façades extérieures peuvent être réalisées en tous matériaux : enduit, bois ou solutions composites. Les parois intérieures peuvent être habillées avec des plaques de plâtre, fibro-plâtre ou enduites, comme les sous-faces de planchers et de rampant.
UNE DEMARCHE ENVIRONNEMENTALE
La démarche environnementale est une manière innovante d’aborder en équipe
- la programmation
- la conception
- la réalisation
- la gestion des bâtiments
Elle associe des pratiques traditionnelles et l’emploi contrôlé de techniques innovantes. Elle est soucieuse :
- du confort et la santé des usagers
- de la protection du site
- de la gestion de l’énergie et de l’eau
La démarche environnementale peut avoir une dimension sociale du fait de la participation des usagers à la planification, voire à la construction du bâtiment. Cette dimension participative se conçoit très facilement dans l’utilisation du concept modulaire en bois massif compte tenu de sa facilité de son mode constructif par assemblage.
UN CONCEPT D’ECOCONSTRUCTION
Essentiel à notre qualité de vie, le bois est pourtant trop peu utilisé en France dans les constructions et les aménagements en dépit d'approvisionnements de qualité et d'une ressource forestière européenne abondante, naturellement renouvelable et durablement gérée. Pour dynamiser et développer cette "culture bois" auprès des acteurs (architectes, ingénieurs, économistes, maîtres d'ouvrages publics ou privés), il est nécessaire de penser des outils pédagogiques, et des formations qui permettront de préparer les acteurs à ce concept de construction en bois.
Il est possible de développer une approche d’écoconception qui prenne en compte le critère environnemental dès la démarche de conception. Cette notion permet de suivre l’avenir du bois, de sa fabricationà son traitement en fin de vie. Dans le domaine de la construction et du bâtiment en particulier un certain nombre d’enjeux de santé et d’environnement sont à prendre en considération, enjeux de santé publique qui rejoignent les inquiétudes du grand public.
Le secteur du bâtiment est fortement concerné par les préoccupations de développement durable et de protection de l’environnement. La démarche d’écoconception appliquée à notre type de construction en bois peut apporter de nombreux bénéfices aux acteurs concernés et une sensibilisation à la démarche HQE.
Le bois dispose d’atouts écologiques forts :
- Le bois est un matériau renouvelable
- Le bois stocke du CO2
- Le bois est un matériau à faible coût énergétique
- Le bois possède un très bon rapport performance mécanique/densité
- Le bois est facilement recyclable
Le bois dispose d’atouts environnementaux forts qui peuvent être utiles à son développement sur le marché. Cependant, communiquer sur ces atouts ne peut se faire de façon crédible que dans le cadre d’une démarche de progrès gérant l’ensemble du cycle de vie de la construction en bois. En effet, une construction en bois peut se prévaloir d’une origine durable, d’impacts des adjuvants minimisés, et d’un recyclage facilité. Elle rassemble toutes les qualités pour se présenter sur le marché comme une référence parmi les composants écologiques les plus performants.
SYNERGIE ENTRE LE CONSEILLER TECHNIQUE ET LE FABRICANT (H. HERING ET KMH)
En termes de développement durable, ce n'est pas seulement la performance thermique du bâtiment, mais l'utilisation massive du bois qui orientent le choix du système constructif. Ce n'est que par le développement du secteur bois de construction que nos forêts peuvent connaître le renouvellement nécessaire et que la résorption du CO2 de l'atmosphère peut se produire massivement. Par conséquent, nous cherchons à promouvoir ce mode constructif en France, notamment en région Centre, où il pourra à la fois:
- re-qualifier en scierie les bois résineux régionaux pour mieux les valoriser (de l'emploi en emballage à la construction bois)
- ré-introduire l'utilisation du bois régional sur le marché local de la construction, servi actuellement à plus de 80 % par l'importation
- faciliter l'accès du tissu local d'entreprises de la construction à un mode constructif simple, efficace, solide et en bois massif
- simplifier l'effort de transfert technologique, de formation et d'adaptation, souvent très long et complexe
- éviter complètement le collage des éléments constructifs bois, très controversé, nécessitant une forte attention, surveillance interne et externe, climatisation des locaux de production...
- limiter le besoin de séchage technique à 15 % (au lieu de 10 à 12 % nécessaire lors de collage)
- limiter les besoins en investissement d'équipement, rapprocher le seuil de rentabilité
- limiter les bouleversements des pratiques des entreprises
- participer à préserver au bois de construction un emploi exigeant en qualité et performance
- participer à la qualification des entreprises et de leur personnel
- assurer une réactivité très immédiate et permettre des délais de livraison très courts (moins de 3 mois à partir du premier coup de pioche à la livraison clé en main)
- faciliter à la filière la forte croissance qui l'attend.
Le transfert technologique se fait par un échange de compétences, par le rapprochement de scieurs régionaux et de la société allemande Kaufmann-Holzbau, qui reconnaît dans cet échange une opportunité de meilleure acceptation du procédé, garant alors de son épanouissement économique.
Déjà, cette approche du partage gratuit des connaissances et savoir-faire a valu au procédé "bois tourillonné" un nombre croissant d'entreprises impliquées, une solide position sur les marchés autrichien et allemand avec actuellement près de 30% des parts de marché de la construction par bois massif, encore dominé par des procédés ayant fortement recours au collage.