CQFD - Logements optimisés : coûts, qualité, fiabilité, délais

Les performances quantitatives

Délais : la suite de logiciels associée au procédé constructif PUZZLE® permet un gain de temps considérable sur la phase "formalisation de la conception" qui inclut des tâches telles que la saisie du projet sur informatique, la production des plans (projet définitif, visuels, plans d’exécution, etc.), les vérifications structurelles ou la rédaction du dossier de consultation des entreprises. On peut évaluer la durée de cette tâche à 1 semaine en moyenne. Evidemment, cette durée ne prend pas en compte la phase de genèse du projet par l’architecte, difficilement quantifiable.

Les délais pour la phase chantier, quant à eux, peuvent être réduits de manière drastique par rapport à un procédé traditionnel. On peut estimer la durée des travaux à 4 mois. Cette estimation est donnée à titre d’exemple pour la construction d’une maison individuelle. Pour information, la mise hors d’air de la construction peut être réalisée en 1 semaine. Ces estimations ont évidemment plus de probabilité d’être vérifiées sur chantier lorsque l’équipe de mise en oeuvre est formée au procédé constructif.

Prix : le prix de la construction peut être estimé peut varier entre 950 et 1100 € HT/m² en fonction des régions et de l’environnement de la construction. Ce montant ne prend pas en compte le coût du foncier. D’autre part, ce prix comprend un niveau d’équipement élevé qui peut comprendre : chauffage basse température au sol, Ventilation Mécanique Contrôlée hygroréglable, rafraîchissement nocturne, etc.

Niveaux de performance

performances thermiques : les constructions auront des performances supérieures à la RT2005. Des simulations thermiques ont été réalisées lors de la phase d’étude du projet de construction de logements sociaux à Urrugne (64) pour le COL. Ces simulations montrent que :

Les simulations thermiques dynamiques, beaucoup plus réalistes que les calculs réglementaires, démontrent que la consommation moyenne des logements sera d’environ 30 kWh/m2/an, ce qui représente une consommation bien en deça des valeurs courantes d’environ 65 kwh/m2/an des construction traditionnelles.
étude thermique

performances acoustiques : des études ont été réalisées dans le cadre du projet de logements sociaux d’Urrugne. Ces études ont validé la conformité des constructions à la Nouvelles Réglementation Acoustique (NRA ; Arrêté du 28 octobre 1994, modifié en 1999). Certaines adaptations du système constructif ont été proposées et validées, par ex : le doublage des plaques de plâtre en façade, caissons doubles peaux pour les gaines techniques, etc…
étude acoustique

Les performances qualitatives

Qualité architecturale : le procédé proposé procure les mêmes libertés architecturales qu’un procédé constructif "classique" en termes de formes et volumes et d’aspect visuel (finitions des façades, type de couverture, etc.). Ainsi, le procédé n’a pas de limite géographique d’application, il est adaptable à tout type d’architecture locale.

Qualité d’usage : Le Centre Technologique NOBATEK a réalisé, en 2006, une campagne de rencontres avec les utilisateurs de constructions pilotes réalisées il y a plus de 10 ans sur Narbonne et la région toulousaine. Le bilan général est positif, les propriétaires et/ou locataires s’y sentent bien et la qualité de la construction est au niveau de leurs espérances. Un seul point négatif est tout de même à noter : le système d’isolation thermique est parfois insuffisant créant un certain inconfort lors de températures extrêmes en saisons d’été ou d’hiver. Depuis la construction de ces premiers logements, cet aspect a été pris en compte et largement étudié, les premiers systèmes d’isolation mal adaptés ont été substitués par les complexes d’isolation actuels plus adéquats. Ces complexes (performances bien supérieures à celles demandées dans la RT2005) résolvent efficacement ce "point noir" des premières constructions.

Dans un souci d’augmenter le confort final de l’usager, la qualité d’usage sera toujours étudiée sur les logements mis en oeuvre.

Qualité du concept vis-à-vis des risques sismiques : Les structures à ossature métalliques sont en général beaucoup plus efficaces contre les risques sismiques que ne le sont les structures traditionnelles en béton. Plusieurs facteurs entrent en jeu : les structures métalliques sont plus élastiques que celles en béton armé, ce qui leur confère un meilleur comportement face aux déformations ; les articulations et encastrements entre éléments de l’ossature assurent une stabilité de l’ensemble et une acceptabilité de désordres localisés.

Les performances environnementales

Matériaux : Contrairement au béton armé qui ne permet pas un taux élevé de recyclage, dont les filières de traitement peinent à se mettre en place en raison des décharges sauvages courantes, l’acier peut se prévaloir d’une forte recyclabilité à valeur ajoutée importante. Les constructions métalliques en fin de vie sont systématiquement déconstruites favorisant non seulement le recyclage des éléments métalliques mais également le tri et l’acheminement de l’ensemble des autres matériaux (isolation, DEEE, plastiques, canalisations…) vers les filières de valorisation adaptées.

D’autre part, un travail d’ingénierie des matériaux sera effectué pour enrichir la base de données des composants utilisables, dans l’optique de proposer des matériaux plus performants écologiquement.

Le chantier : La production industrialisée des éléments métalliques permet de réduire à la base l’impact de la construction sur l’environnement. La production mondiale d’acier se base pour environ sa moitié sur de l’acier recyclé.

L’ACV (Analyse de Cycle de Vie) d’une construction permet d’estimer l’impact d’une construction sur l’environnement. Les différents transports nécessaires à la construction représentent une part importante de son impact sur l’environnement.

L’ensemble des éléments de l’ossature métallique peut être emmenée de l’usine de production au chantier à l’aide d’un à deux semi-remorques. En comparaison avec un chantier de maison individuelle, le nombre de transports est divisé de 10 à 20 fois. Ce ratio augmente encore pour les structures à étages sur structures b éton armé lourdes.

La recherche de fabricants locaux permet de réduire les distances de transport et diminuer ainsi encore l’impact du transport sur l’ACV de la construction.

La construction en filière sèche telle que définit dans le concept présenté, réduit considérablement les nuisances du chantier sur l’environnement et la population. En effet :

La vie du logement : les constructions prévues sont énergétiquement très efficaces, diminuant ainsi leur impact sur l’environnement lors de leur phase de vie. Le niveau de qualité atteint par les matériaux actuels permet de prolonger la vie des ouvrages, limiter les entretiens lourds toujours sources de dépenses financières et énergétiques importantes. L’isolation acoustique des constructions respecte le NRA. La NRA prend en compte des valeurs limites de confort acoustique pour les usagers.

Les performances socio-économiques

La méthodologie propose une approche en coût global (évaluation des impacts économiques de chacune des étapes du cycle de vie de la construction : conception, construction, utilisation et entretien, déconstruction / démolition, recyclage / réutilisation) qui lui confère une meilleure évaluation des coûts réels et donc, plus de pertinence dans les prises de décision.

Efforts sur le développement des compétences et la formation des compagnons : la mise en oeuvre du procédé peut être effectuée par des entreprises "traditionnelles" : charpentiers métalliques, plaquistes, menuisiers, etc. Cependant, une seule et même entreprise pourrait réaliser l’ensemble de la construction mais elle devrait pour cela disposer de personnel qualifié au métier "d’assembleur en filière sèche". Les filières de formation à cette spécialité sont actuellement très peu développées en France. Le lycée technologique de CANTAU à Anglet, premier lycée des métiers du bâtiment en Aquitaine, met en place un module de formation "Assembleur en filière sèche", destiné aux compagnons ou aux élèves désireux de s’orienter vers cette spécialité.

Attention apportée à l’amélioration des conditions de travail et de sécurité : le procédé procure tous les avantages inhérents aux travaux de montage en filière sèche :

Logistique des chantiers : la mise en oeuvre du procédé permettra de :

L’acceptation culturelle

La forte communication réalisée ces dernières années sur les nouvelles technologies de la construction et les nouveaux modes constructifs a déjà permis une grande avancée vers leur acceptation par la population. Le système proposé permet donc d’impliquer les décideurs et les faire participer dés la pré-étude en intégrant leurs suggestions et en les chiffrant. Cette démarche contribue à l’appropriation du nouveau procédé constructif par le décideur, qui est une clef du changement de culture. De plus, l’équipe d’origine du concept dispose d’un ensemble de supports de sensibilisation (photos, vidéos sur DVD et Internet) qui participeront à une communication encore plus active sur le procédé. Les formations mises en place seront la base d’une diffusion large du procédé et de son acceptation auprès de plus en plus de maîtres d’ouvrages, architectes, entreprises, élèves… Les rencontres entre les utilisateurs actuels du système constructif ont prouvé l’acceptation des usagers au mode constructif proposé. Le système a été largement optimisé depuis la construction des logements-tests il y plus de dix ans. L’utilisateur en sera d’autant plus satisfait. Enfin, comme dit précédemment, le système constructif proposé laisse une grande liberté de styles architecturaux, d’utilisations de matériaux locaux et respectant les habitudes régionales… Cette liberté permet de bénéficier des nombreux avantages du système tout en s’intégrant parfaitement au différentes cultures que compte notre territoire.

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