CQFD - Logements optimisés : coûts, qualité, fiabilité, délais

Bases conceptuelles du logement

Le projet est conduit de façon à ce que chaque logement soit desservi par une gaine technique unique, à la localisation fixe. Cette contrainte - lourde - permet d'atteindre plusieurs objectifs :

  • minimiser les linéaires de conduites, donc les coûts de construction ;
  • minimiser le nombre de pièces de raccords à mettre en oeuvre, donc les coûts de construction et les risques de malfaçons ;
  • minimiser les circuits de distribution de l'eau chaude, donc les déperditions et, de là, les coûts d'exploitation ;
  • réduire les temps d'attente au tirage de l'eau chaude, donc le gaspillage de l'eau potable ;
  • systématiser la distribution des fluides pour envisager une pré-fabrication de ces gaines, gage de fiabilité et de réduction des temps sur le chantier ;
  • autoriser une richesse de combinaison des logements rendus superposables par ce même systématisme, malgré des typologies différentes.

La recherche débouche sur un concept de logements qui s'organise autour d'une base commune à l'ensemble de la typologie - du F2 au F5 - regroupant, au sud, l'espace du séjour et la chambre parents, au nord, l'entrée, la cuisine et les pièces sanitaires.

La conception enchaîne avec l'idée d'une composition en deux trames alternables différenciées :

  • une trame base F2, répondant au descriptif ci-dessus ;
  • une trame de 2 chambres, pouvant être totalement ou partiellement attribuées à une base F2 ou à une autre.

Ce jeu d'attributions permet la création d'ensembles de type :

  • un F4 + un F2 ;
  • deux F3 ;
  • un F3 + un F5 ;
  • deux F5,

et leurs symétriques, sans interdire, dans la composition, le recours à des typologies isolées.

A partir de là, le concept de trames différenciées s'étend à la troisième dimension, la trame de 2 chambres se retrouvant en duplex au-dessus ou au dessous de la trame base F2 pour composer un F4. Lorsque cette trame occupe la demi-largeur de la base F2, il devient possible d'imbriquer un F4 "duplex haut" et un F4 "duplex bas" pour inscrire deux F4 sur 3 niveaux.

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Cette recherche respecte les données du programme (bâtiments à R+2) tout en réduisant le linéaire global de façade des immeubles, sans perte au niveau des apports solaires. Elle offre en même temps une diversité appréciable de modes d'habitat.

Lorsque cette trame occupe la demi-profondeur de la base F2, côté nord, on crée un F4 "duplex attique" qui permet de reporter une partie de la surface habitable au troisième niveau sans avoir à créer d'ascenseur et en diversifiant également les logements et la composition d'ensemble des immeubles. Cette disposition contribue à réduire le linéaire bâti et, par voie de conséquence, concourt aux économies d'espace.

Importance du coefficient de forme

Etude comparative des surfaces de façades à mettre en oeuvre selon les caractéristiques géométriques de l'espace habitable, pour une surface habitable constante de 100m² et une hauteur d'étage de 2,70m. A noter que le décrochement / décaissé de façade considéré ici est de faible importance.

 
Surface de façade
différence
en pourcentage
figure 1
108 m²
figure 2
110,70 m²
+ 2,70 m²
+ 2,5
figure 3
122,34 m²
+ 14,34 m²
+ 13,28
figure 4
115,18 m²
+ 7,18 m²
+ 6,65
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